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Peurs, blocages, déprime, stress, manque de confiance en soi, émotions mal gérées, etc.

La vie n'est pas en permanence un long fleuve tranquille et il est parfois nécessaire de se faire accompagner momentanément pour y voir plus clair en soi, s'ouvrir à d'autres perspectives, et avancer vers le changement.

Et si vous demandiez directement à votre corps ce dont il a besoin pour que vous vous sentiez plus épanoui ? C'est justement ce que propose la kinésiologie grâce au test musculaire.

Je vous invite à découvrir dans ce blog à la fois mon activité de kinésiologue, mais aussi quelques pistes à explorer pour entamer ou poursuivre votre chemin vers le mieux-être.

Les Articles Par Catégories

8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 11:59

 

Sans-nom-lun.-avr.-8-2013bis.png

Hier en me promenant dans les bois, je pensais au nombre de fois ces derniers temps où j’ai entendu des gens se plaindre au sujet du printemps qui n’arrive pas (moi incluse !).

Alors que voyez-vous sur ces photos prises lors de cette balade ? Le rude hiver qui joue les prolongations ou le joyeux printemps qui pointe le bout de son nez ? Qu’est-ce qui vous apporte le plus un sentiment positif ? Sur quoi allez-vous donc choisir de porter votre attention aujourd’hui ?

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 15:05

"Un mendiant était assis sur le bord d'un chemin depuis plus de trente ans. Un jour, un étranger passa devant lui. "Vous avez quelques pièces de monnaies pour moi ?" marmona le mendiant en tendant sa vieille casquette de baseball d'un geste automatique. "Je n'ai rien à vous donner", répondit l'étranger, qui lui demanda par la suite : "Sur quoi êtes-vous assis?" "Sur rien, répondit le mendiant, juste une vieille caisse. Elle me sert de siège depuis aussi longtemps que je puisse m'en souvenir." "Avez-vous jamais regardé ce qu'il y avait dedans?" demanda l'étranger. "Non, répliqua le mendiant, pour quelle raison? Il n'y a rien." "Jetez-y donc un coup d'oeil", insista l'étranger. "Non, répliqua  le mendiant, pour quelle raison? Il n'y a rien.""Jetez-y donc un coup d'oeil", insista l'étranger. Le mendiant réussit à ouvrir le couvercle en le forçant. Avec étonnement, incrédulité et le coeur rempli d'allégresse, il constata que le caisse était plein d'or.

Je suis moi-même cet étranger qui n'a rien à vous donner et qui vous dit de regarder à l'intérieur. Non pas à l'intérieur d'une caisse, comme dans cette parabole, mais dans un lieu encore plus proche de vous : en vous-même.

"Mais je ne suis pas un mendiant", puis-je déjà vous entendre rétorquer.

Ceux qui n'ont pas trouvé leur véritable richesse, c'est à dire leur joie radieuse de l'être et la paix profonde et inébranlable qui l'accompagnent, sont des mendiants, même s'ils sont très riches sur le plan matériel. Ils se tournent vers l'extérieur pour récolter quelques miettes de plaisir et de satisfaction, pour se sentir confirmés, sécurisés ou aimés, alors qu'ils abritent en eux un trésor qui non seulement recèle toutes ses choses, mais qui est aussi infiniment plus grandiose que n'importe quoi que le monde puisse leur offrir. "

Extrait de : "Le pouvoir du moment présent" d'Eckhart Tolle

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 10:40

Je vous propose aujourd'hui une métaphore qui m'aide beaucoup dans mes moments de doutes.

Monique Babiol, une formatrice de kinésiologie de l'école que j'ai suivie à Lyon, avait l'habitude de comparer le travail sur soi à l'ascension d'une montagne.

La gravir tout droit serait épuisant. Alors nous faisons des lacets, des tours et des détours. Régulièrement, nous avons l'impression de retomber sur les mêmes paysages : les problèmes que nous pensions avoir réglés ressurgissent et la tentation est grande de se sentir frustré et découragé.

Une clé est de réaliser que le paysage n'est jamais exactement le même car nous le regardons à chaque fois d'un peu plus haut.

Lorsque la vie nous met face à des situations difficiles que l'on a l'impression de connaître par coeur, accepter l'invitation à s'arrêter un instant pour contempler le paysage peut aider. C'est une chance de découvrir une nouvelle perspective que nous étions dans l'impossibilité de voir ne serait-ce qu'un peu plus bas.

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 13:46

 Il était une fois une grenouille qui vivait une vie bien tranquille dans un étang à l'orée d'un bois. Elle passait ses journées sur un nénuphar, à attendre qu'un insecte passe à sa portée. Elle n'avait alors qu'à le gober sans plus d'effort. Le soir, elle retrouvait ses amies grenouilles et leurs discussions enflammées emplissaient l'air de croassements.

Un jour, un pêcheur trouva l'étang à son goût et vint chaque matin exercer son activité favorite sur ses bords ombragés. Il remarqua bientôt la grenouille posée en permanence sur le même nénuphar et décida de l'embêter un peu. Il s'amusa à lancer systématiquement son bouchon dans sa direction, afin qu'il tombe à quelques centimètres d'elle et la fasse sursauter. Il trouvait très divertissant de la voir bondir et s'enfoncer dans l'eau, pour revenir quelques minutes plus tard, espérant le danger écarté.

La grenouille était de plus en plus effrayée, restait un temps interminable dans l'eau et perdait petit à petit sa joie de vivre. Ce qui lui pesait le plus était de ne pas comprendre ce qui lui arrivait. Ses congénères à qui elle se confiait n'avaient jamais vécu quoi que ce soit de semblable et la raillaient. Elle aurait aimé changer de nénuphar, mais les terrains de chasse étaient bien déterminés dans leur petite société et personne ne songeait à lui céder une part du sien pour un problème qu'ils considéraient imaginaire.

Ce petit jeu dura deux semaines. Puis ce fut la fin des vacances du pêcheur et l'étang retrouva sa tranquilité. Mais pas notre petite grenouille... Elle sursautait maintenant au moindre mouvement, à la moindre feuille tombant sur l'eau. Pendant une longue période, elle continua à passer plus de temps sous l'eau que sur son nénuphar. Elle maigrit et devint constamment de mauvaise humeur, ce qui ne fit rien pour augmenter la compassion des autres habitantes de l'étang, au contraire.

Petit à petit, sa peur s'estompa pourtant. Lorsqu'elle eut pratiquement retrouvé la confiance et la joie de vivre qui lui étaient coutumières, le temps des vacances revint... et avec lui le pêcheur.

Au bout d'une journée passée à bondir, la grenouille décida que cette fois, c'en était trop. Elle prit son baluchon et alla chercher ailleurs un étang plus accueillant. Elle le trouva non loin de là et s'y installa derechef. Par chance, la colonie de grenouilles de cet étang était d'un nombre très restreint cette année-là, alors personne ne trouva rien à redire à ce qu'elle se choisisse un nénuphar vacant.

Au bout de quelques semaines, la grenouille se trouva parfaitement à son aise et chez elle. Elle s'était même liée d'amitié avec sa voisine de nénuphar, ce qui faisait que les journées lui semblaient encore plus agréables qu'auparavant. Bien sûr, il y avait encore des moments où elle sursautait pour un rien, mais son cauchemar passé s'éloignait de plus en plus de ses pensées.

Ses aventures étaient pourtant loin d'être terminées... Le pêcheur, lassé d'aller toujours au même étang, vint s'installer sur les bords de la nouvelle demeure de notre grenouille. Il se choisit immédiatement une victime pour pimenter ses journées et le hasard fit qu'il tomba sur son amie. Celle-ci fit très vite le lien avec ce que sa copine lui avait raconté et se confia à elle immédiatement. Elles passèrent la moitié de la nuit à réfléchir à ce qu'elles pouvaient entreprendre pour se défendre. La grenouille la plus traumatisée était d'avis qu'elles n'avaient pas la choix, qu'elles devaient s'enfuir rapidement et chercher un autre endroit plus clément. Son amie lui rétorqua qu'elle avait déjà essayé cette solution et que les faits montraient que ce n'était pas très efficace sur le long terme. Elles ne pouvaient passer leur vie à fuir, tout de même !

Elle était plutôt d'avis qu'il fallait découvrir ce qui leur faisait tant peur. Elle réussit à convaincre son amie timorée d'emprunter son nénuphar pendant une journée et elle alla se cacher sous un buisson non loin de celui-ci.

Le pêcheur ne tarda pas à arriver et de son poste d'observation, elle put voir son manège. Elle comprit très vite que la véritable cible de l'humain n'était pas de misérables grenouilles, mais les poissons qui s'entassaient au fur et à mesure de la matinée dans sa nasse.

Elle revint triomphante vers son amie et lui expliqua qu'elles n'avaient absolument rien à craindre de la chose qui tombait régulièrement à côté de leur nénuphar. Elle ne comprenait certes pas pourquoi l'humain s'en prenaient à elles, mais ce dont elle était sûre, c'est qu'il ne pouvait rien leur faire. L'autre grenouille ne se laissa pas convaincre aussi facilement. Elle dut elle aussi passer une matinée sous le buisson pour juger de ses propres yeux de l'activité du pêcheur. Elle dut alors se rendre à l'évidence et apprit à ignorer les ploufs caractéristiques du bouchon tombant à côté d'elle. Elle reprit sa douce vie de grenouille d'étang tranquille.

Et le pêcheur, déçu du peu de réaction que son jeu provoquait dorénavant chez les grenouilles, l'abandonna définitivement.

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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 20:52

À la place d'un conte, j'ai envie aujourd'hui de vous partager une histoire vraie, celle d'une personne que je connais bien.

C'est donc l'histoire d'un petit garçon qui a des difficultés scolaires. En CP, il se plaint de ne plus avoir assez de temps pour jouer et l'apprentissage de la lecture est une tâche difficile pour lui. Né en décembre et aîné de la famille, il lui aurait peut-être fallu une année supplémentaire de maternelle pour acquérir de la maturité.

Sa maman chaque soir l'aide du mieux qu'elle peut et les années passent. Bon gré, mal gré, il passe de classe en classe avec des résultats médiocres. Il faut dire que c'est un petit garçon persévérant !

En fin de CM2 son instituteur le laisse passer au collège mais l'avertit qu’il redoublera certainement sa 6ème ou sa 4ème. Il franchit ces 2 étapes malgré tout.

En seconde, un professeur lui annonce en présence de sa mère qu'il n'a rien à faire au lycée et qu’il faut envisager une réorientation en lycée professionnel. Les parents et l’adolescent ne sont pas d'accord, mais que faire ? Une idée germe dans leur esprit. Le petit garçon a toujours adoré suivre son père dans ses travaux agricole. Gamin, il préférait aider à faire la moisson que partir en vacances. Pourquoi ne pas le faire redoubler dans un lycée agricole ?

Et là, c'est le déclic. Dans un environnement qui lui convient et avec des matières qui lui parlent, le jeune homme devient vite premier de sa classe. Il passe le bac avec mention et décide de poursuivre par une école ingénieur. Qu'il réussira haut la main.

Aujourd'hui, le garçon qui a eu tant de mal à apprendre à lire et à écrire est chef de son exploitation. Il la dirige comme un véritable entrepreneur, sans cesse à l'affût des nouvelles techniques qui pourraient améliorer son fonctionnement et sa rentabilité, tout en respectant au mieux l'environnement. Il s'investit dans le milieu associatif et pousse son club sportif à aller toujours plus haut.

Que serait-il devenu s'il avait cru ce que l'extérieur, ses instituteurs et professeurs en l'occurrence, pensaient de lui?

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 15:45


Il y avait dans une menuiserie une étrange assemblée. C’était une réunion d’outils qui essayaient d’accorder leurs différences.

Le marteau exerça la présidence, mais l’assemblée lui demanda d’abandonner car il faisait trop de bruit et passait son temps à frapper.

Le marteau accepta son blâme, mais il demanda que le tournevis soit aussi expulsé. Il dit qu’il était nécessaire de lui donner beaucoup de tours avant qu’il ne serve à quelque chose.

Le tournevis accepta, mais à son tour il demanda l’expulsion du papier de verre. Il dit qu’il était rugueux d’aspect et qu’il avait toujours des frottements avec les autres.

Le papier de verre consentit à condition que le mètre soit à son tour expulsé, car il passait toujours son temps à mesurer les autres d’après sa mesure comme s’il était le seul à être parfait.

Le menuisier entra. Il mit son tablier et commença son travail. Il utilisa le marteau, le papier de verre, le mètre et le tournevis. Finalement le bois initial rugueux devint un joli jeu d’échecs.

Quand le menuisier sortit, l’assemblée renouvela la délibération.

La scie à main prit la parole en disant :

« Messieurs, Mesdames, il a été démontré que nous avons tous des défauts, mais le menuisier travaille avec nos qualités. C’est ce qui nous rend précieux. Ne pensons pas à ce que nous avons de mauvais et concentrons-nous sur l’utilité de nos qualités ! »

L’assemblée trouva alors que le marteau était fort, que le tournevis unissait avec force, que le papier de verre était spécial pour chasser la rugosité et elle observa que le mètre était précis et exigeant.

Ils se sentirent alors une équipe capable de produire des choses avec qualité.

Ils se sentirent fiers de leurs forces et de pouvoir travailler ensemble.

De source inconnue, mais texte trouvé sur la page facebook "Sources d'optimisme et de Réflexion Positives !" de Michel Poulaert (http://www.facebook.com/notes.php?id=54452322728)

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 19:31

Maud, une petite fille qui adore les lasagnes de sa maman, décide un jour qu'elle est assez grande pour apprendre à les cuisiner elle-même. Elle demande donc à sa mère de lui partager sa recette. Celle-ci, ravie de l'intérêt de sa fille pour ce savoir-faire hérité de sa mère, lui propose de s'y mettre le soir même. Elles préparent ensemble la sauce tomate, la viande et la béchamel (il paraît que les Italiens ne mettent pas de béchamel dans leurs lasagnes, mais rien ne dit que la famille dont je parle est italienne !).

Vient le moment de tapisser le plat de couches successives de tout ces ingrédients. La maman sort du buffet le plat rectangulaire qu'elle utilise toujours à cet effet et explique à Maud qu'elle doit arrondir les angles des lasagnes qui seront dans les coins. La petite fille fait de son mieux, mais s'énerve bien vite : les lasagnes se cassent sous ses doigts. Elle demande donc à sa maman à quoi ça sert. La maman répond d'un ton sec que c'est comme ça que sa propre mère lui a appris. Maud sent qu'elle n'a pas trop intérêt à insister et continue donc son travail laborieux. Les lasagnes sont bientôt prêtes et toute la famille fait des compliments à Maud lors du repas du soir. Elle est très fière.

Cette histoire d'angles à arrondir continue tout de même à lui tourner dans la tête. Elle décide de questionner sa grande soeur, qui prétend savoir beaucoup plus qu'elle sur tout ou presque. Normal, elle a plus d'expérience. La soeur réfléchit quelques instants. Elle ne connaît absolument pas la réponse, mais il est hors de question qu'elle l'admette. Elle répond donc d'un ton très assuré : « C'est pour que la sauce puisse bien s'écouler partout et imprégner l'ensemble du plat. » Maud est sceptique, mais avant qu'elle ne puisse rétorquer, sa soeur a déjà remis ses écouteurs sur les oreilles. Une nouvelle fois, Maud n'insiste pas.

Elle demande ensuite à son papa, qui lui avoue sans façon n'avoir jamais remarqué que les lasagnes étaient arrondies sur les angles. Maud s'éloigne en soupirant. Pas la peine d'insister auprès de lui non plus. C'est une comble, personne dans cette famille ne sait pourquoi il faut arrondir les angles quand on prépare des lasagnes. Cela semble pourtant si important aux yeux de sa maman.

Le dimanche suivant, Maud a presque oublié son interrogation lorsque sa grand-mère vient leur rendre visite. L'occasion est trop belle. Elle attend qu'elles soient seules toutes les deux et lui fait part de sa perplexité.

« Ta maman t'a vraiment dit qu'il fallait arrondir les angles des lasagnes? Mais, le plat qu'elle utilise est rectangulaire, non ? »

« Oui, justement, c'est ça que je ne comprends pas. »

« Eh bien alors, je crois que ta maman n'a simplement jamais adapté ce que je lui ai appris. Mon plat est un peu ovale alors effectivement, j'ai pris l'habitude de couper un petit bout des angles des pâtes pour qu'elles remplissent mieux celui-ci. C'est ainsi aussi que je lui ai montré quand elle avait à peu près ton âge. Mais avec un plat rectangulaire... »

 

Et vous, quel geste faites-vous ou pensée avez-vous par habitude, sans jamais vous demander si ce qui les motive n'est pas périmé ? 

Très librement inspiré d'une histoire racontée par Jean-Pierre Ortais, thérapeute en Dordogne (association Synapses Plus)

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 19:16

Encore un texte que j'ai lu il y a plusieurs années et que j'ai envie de vous partager aujourd'hui, les gros cailloux :

« Un jour, un vieux professeur de l'Ecole nationale d'administration publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur La planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour passer sa matière.

Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit :

- Nous allons réaliser une expérience.

De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot Maison d'un gallon (pot de verre de plus de 4 litres) qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :

- Est-ce que ce pot est plein ?

Tous répondirent : Oui.

Il attendit quelques secondes et ajouta : Vraiment ?

Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux. jusqu'au fond du pot.

Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda :

- Est-ce que ce pot est plein ? Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.

L'un d'eux répondit : Probablement pas !

- Bien ! répondit le vieux prof.

Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier.

Encore une fois, il demanda : Est-ce que ce pot est plein ?

Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent : Non !

Bien ! répondit le vieux prof. Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?

Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit : Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire.

- Non répondit le vieux prof. Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante :

si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite. Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.

Le vieux prof leur dit alors : Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?

Votre santé ? Votre famille ? Vos ami(e)s ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Relaxer ? Prendre le temps ... ? Ou ... toute autre chose ?

Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir ... sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.

Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question :

Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?

Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie).

D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.

Bonne méditation !

Covey, Stephen R., Merrill, A. Roger et Merrill, Rebecca R. Priorité aux priorités. Paris, Éditions générales F1RST, 1995, p. 112-113.
Traduction française : inconnue »

Tiré de http://open-time.net/post/2004/12/11/23-reflexion-a-propos-de-cailloux, mais ce texte peut être trouvé autre part

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 10:59

Voici l'histoire que je vous avais promise il y a quelques jours. Comme à chaque fois, j'espère qu'elle parlera au maximum d'entre vous.

 

Cette histoire se passe dans un canyon d'un désert américain, du temps où l'Amérique ne s'appelait pas encore l'Amérique. C'est une année particulièrement sèche, les derniers coins d'humidité à l'ombre des rochers ont disparu il y a des mois déjà.

Dans le ciel, un aigle fait des cercles depuis des heures, en quête d'une hypothétique proie à se mettre dans le bec. Sur un vieil arbre sec, un vautour observe l'aigle, imperturbable : il sait qu'arrivera un moment où l'aigle fondera sur une victime et laissera derrière lui une carcasse toute chaude. Il suffit d'être patient et d'arriver le premier.

Un troisième personnage arpente le canyon aride : un jeune indien qui chasse pour la première saison en solitaire. Il se fait du souci car sa femme attend au tipi avec leur premier bébé. Il regarde de temps en temps le soleil implacable et le maudit : à cause de la sécheresse, beaucoup de proies sont parties dans des zones plus humides ou sont mortes de soif. Qu'adviendra-t-il s'il rentre à nouveau au village bredouille? Il imagine sa femme et son fils mourant de faim, par sa faute. Soudain, un lièvre surgit enfin devant lui. Perdu dans ses noires pensées, il prend trop de temps pour tirer sa flèche et le lièvre poursuit sa route, sain et sauf.

Pas pour longtemps... L'aigle fond sur lui quelques mètres plus loin et le dévore. Quelques minutes après, c'est au tour du vautour, qui n'a pas perdu une miette du spectacle, de se repaître des restes de l'animal.

Le jeune chasseur est furieux. Quelle injustice !

Comble de malheur, une toux discrète mais reconnaissable entre toutes se fait entendre derrière lui. Ce ne peut être que le sorcier du village, qui arpente souvent le fond du canyon à la recherche de plantes médicinales. A coup sûr, il a observé sa lamentable prestation.

« Pourquoi penses-tu que l'aigle et le vautour ont réussi là où tu as échoué ? »

« Parce qu'ils ont eu la chance que je marche près du lièvre et que je le débusque pour eux ! »

« De la chance, vraiment ? Pourquoi n'as-tu donc pas tué l'animal toi-même alors ? »

« Le soleil m'a ébloui et puis avec cette sécheresse, les proies sont rares. Peut-être que je n'ai pas assez d'expérience, aussi. L'aigle n'en était manifestement pas comme moi à sa première saison de chasse ! ».

« Belles excuses, je te l'accorde... Mais je vais te dire la seule différence importante entre toi et cet aigle ou ce vautour : leur capacité à rester présent. Sur quoi crois-tu qu'ils sont concentrés quand ils passent des journées entières à chasser ? Sur leur famille affamée qui les attend au nid ? Sur le manque de gibier ? Non, toutes leurs pensées sont focalisées sur une seule chose : observer le paysage pour capter le prochain mouvement annonciateur d'une éventuelle proie, afin de réagir au plus vite. Pas une seconde ils ne s'éloignent du moment présent. C'est ainsi qu'ils réussissent là où tu as échoué, pas autrement. »

Ne sachant que répliquer, le jeune chasseur s'éloigne, penaud et en colère. Quel vieux radoteur ! Mais petit à petit, il se calme et repense aux longues heures qu'il passait enfant à suivre son père à la chasse. Celui-ci n'avait-il pas essayé de lui transmettre le même enseignement lorsqu'il lui faisait passer des journées entières à l'affût, sans parler et sans bouger ?

Le jeune chasseur se dit qu'il n'a rien à perdre et décide d'essayer. Il met de côté l'image de sa femme et de son bébé affamés et avance en se concentrant seulement sur la tâche à accomplir. Ce n'est pas facile, il doit souvent se rappeler à l'ordre quand ses pensées divaguent. Les heures passent sous le soleil accablant. Ce n'est qu'au crépuscule qu'il perçoit plus qu'il ne voit un mouvement au loin. Un renard sort de sa tanière. Ses bras précédant sa pensée, l'indien tire une flèche qui atteint le renard en plein coeur.

Il peut rentrer la tête haute au village, sa famille ne mourra pas de faim ce soir.

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 14:33

L'histoire suivante ne vient pas de moi, mais d'Inde ou de Chine, selon les versions. N'en ayant pas trouvé l'origine exacte, je me permets de vous la raconter à ma façon. Là encore, mon espoir est qu'il parle à certains d'entre vous.

A une époque lointaine, un serviteur d'une grande maison était chargé, entre autres tâches, d'aller chaque matin chercher l'eau au puits du village. Ils utilisait pour ce faire deux jarres fixées sur une barre de bois qu'il portait sur ses épaules.

Un de ses récipients était fêlé et perdait environ la moitié de son contenu sur le retour. La jarre se comparait à l'autre qui ne perdait pas une goutte et se sentait mal à l'aise. Pourquoi ne pouvait-elle pas faire son travail aussi parfaitement qu'elle ?

Criblée de honte, elle décida un jour de s'excuser auprès du serviteur. Celui-ci eut l'air surpris et lui demanda : « Ne regardes-tu jamais le bord du chemin lorsque nous remontons chez mon maître ? »

Le lendemain, la jarre oublia un instant sa honte paralysante et regarda autour d'elle. De magnifiques fleurs longeaient le chemin, toutes plus odorantes et magnifiques les unes que les autres.

Le soir, elle remercia le serviteur de lui avoir fait remarquer ces si jolies fleurs. Il lui répondit : « Mais voyons, c'est toi que je dois remercier. Si tu ne perdais pas régulièrement quelques gouttes d'eau sur chaque fleur qui longe le chemin, elles seraient toutes brûlées par le soleil depuis longtemps. C'est grâce à toi que je peux chaque matin orner la table du maître de magnifiques bouquets. »

Enfin rassurée, la jarre fêlée continua joyeusement son travail de jarre... avec une parfaite imperfection !

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